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Homélie du P. Abbé Vladimir,( mémoire de l'icône de la Vierge de tendresse de  N-D de Vladimir)

Chers Frères et Sœurs,

L’Évangile de Marc ne nous fait pas un tableau idéalisé du groupe des apôtres. Ils sont comme nous, lents à comprendre, prêts à se quereller et à discuter entre eux pour savoir qui est le plus grand. Comme nous, ils sont appelés, choisis, réunis mais ayant sans cesse besoin d’être enseignés.
Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier,
qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Et comme exemple de ce renversement des valeurs, de ce paradoxe dont tout l’Évangile jusqu’à la Croix est rempli, il leur présente un petit enfant, image de la pauvreté et de la fragilité dans laquelle nous pouvons l’accueillir. Et cela renvoie à l’expérience même de Jésus en ce qu’elle rejoint la notre. Ce matin, nous avons chanté. « Réjouis-toi par qui la créature se va recréant, Réjouis toi par qui le créateur devient petit enfant » Jésus a été et reste comme chacun d’entre nous ce petit enfant ayant été nourri, réchauffé, protégé par sa mère. Il a eu besoin d’elle. C’est ce qu’expriment toutes les vierges à l’enfant que nous avons dans nos églises. C’est dans ce mystère plein d’humilité de la mère et de l’enfant contemplé par les bergers et les mages que nous sommes recrées et rejoignons notre vérité. Nous sommes de vrais pauvres plus que nous pouvons l’imaginer. Nous avons besoin. . .