logo fond

Méditations sur le mystère de Pâques

 

Debout près de la croix de Jésus se tenait sa mère.    arôme
La promesse comme une Arche
La portait dans le déluge de son âme
L’abîme appelant l’abîme
La promesse traversant les âges :
« Ne te retournes pas Marie ! »
Debout près de la croix de Jésus se tenait sa mère
Soutenant de son regard le Fruit de la promesse.
Elle crût en la promesse du Verbe
Qui en elle du cœur du Père
Se fit fils de son être.
Dans le regard de son fils
Qui souffrait nos violences sur le bois
Elle croyait encore Mère
Tout en amour, tout en douleur, tout en pudeur
Son regard ne se détournait pas.
En son âme les vagues déferlaient
L’abîme appelant l’abîme
Comme une Arche la promesse la portait
Sa foi debout la tenait.
Debout près de la croix de Jésus se tenait sa mère.
Nous sommes les fils et les filles de la promesse
Fils et filles de sa foi
Fils et filles du Verbe
Qui de par-delà les âges
En elle se fit fils de son être
Pour sur la croix remettre l’Esprit
Colombe de la promesse au cœur de Marie.
Debout près de la croix de Jésus se tenait sa mère
Et près d’elle le disciple qu’il aimait.
« Femme, voici ton fils », « Voici ta mère. »

Px frère Marie

 

 

 

 

 

« Les étendards du Roi s’avancent, sur nous brille le mystère de la Croix… »
à travers nos souffrances qu’il endura          géranium
les yeux baissés, le regard clair
le cœur pétri de compassion
en sa douleur il nous aima
de son sang vermeil, chaud comme le soleil
du cellier de son cœur nous enivra
son eau aussi pure que son esprit
nous lava
de notre linceul de mort il s’enveloppa
la Lumière traversa les ombres
comme l’éclair du premier jour les ténèbres
et nos cœurs tels enveloppés
du vent tournoyant sur le premier monde
d’un silence neuf s’emplissent
Eve Adam à nouveau nus, comme enfants
du nouveau monde
Px frère Marie

 

 

 

Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu,
Ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme              glycine
Comme flamme au cœur de la nuit tu surgis.
Petit enfant dans les bras de ta mère,
Des lointains ils sont venus t’adorer,
Dans le silence de ta famille
Comme le tout-un chacun on t’a connu
Quand tu t’es élancé sur le chemin
Après avoir plongé dans le Jourdain
Pour annoncer le royaume du présent et demain
Du voisinage tu fus méconnu.
Certains ont cru, d’autres n’ont pas cru
Tu as semé la parole, tu as semé le grain
Sur tous les terrains.
Des cœurs se sont attachés au tien,
D’autres t’ont rejeté, éliminé.
Puis tu fus plongé plus bas que le Jourdain
Dans les entrailles du rocher,
Sur toi la pierre fut roulée comme un silence à jamais.
Les cœurs à toi attachés
Dans l’ombre sans vie, dans la nuit furent suspendus.
D’autres se moquaient.
La terre était vague et vide
Mais autour de l’abîme le souffle tournoyait.
Tes paroles restaient, les illusions étaient émondées.
Mais au cœur de la nuit des cœurs
Grain mort et enfoui
Comme flamme au cœur de la nuit tu surgis.
Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu,
Ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme,
Voilà ce que Dieu a préparé…
Px frère Marie