Nous connaissons tous la célèbre et triste sentence : « L’homme est un loup pour l’homme ».
A l'opposé dans l’évangile de ce jour (Jn 1, 29-34) deux images d’innocence, de pureté et de douceur sont associées par Jean le Baptiste pour nous désigner Jésus : l’Agneau et la Colombe.
L’Agneau fait référence à l’agneau pascal, l’agneau sans taches de la nuit de l’exode, nuit de la libération de la situation d’esclavage.
La Colombe, désignant l’Esprit Saint, se réfère à l’alliance de Paix que Dieu établit avec Noé au lendemain du déluge, alliance qui englobe toute la création.
En Jésus l’Agneau et la Colombe s’unissent pour désigner le don que Dieu fait à l’humanité, don qui nous libère de l’emprise du mal et du péché, don qui restaure en nous l’image de Dieu.
Quiconque met en lui une telle espérance, nous dit St Jean, se rend pur comme lui-même est pur (1 Jn 35-42). Cette pureté dont il s’agit est un chemin de promesse et d’alliance éternelle, une école de la charité à la suite du Christ Jésus. Un chemin qui ne peut passer et s’effectuer que dans le respect de toute vie et de tout être humain. Un chemin qui ne peut s’effectuer que par la mise en lumière de ce qui nous nuit et nous aliène, et par la mise en œuvre de tout ce qui aide à construire la justice et la paix entre les hommes.
Au terme de ce chemin, c’est Jésus lui-même qui nous recouvrira de sa gloire afin que se révèlent en nous l’agneau et la colombe.
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