la volonté de Dieu
Hébreux 10, 1-10 …
En entrant dans le monde, le Christ dit, d’après le Psaume : Tu n’as pas voulu de sacrifices ni d’offrandes, mais tu m’as fait un corps. Tu n’as pas accepté les holocaustes ni les expiations pour le péché ; alors, je t’ai dit : Me voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté…Et c’est par cette volonté de Dieu que nous sommes sanctifiés, grâce à l’offrande que Jésus-Christ a faite de son corps, une fois pour toutes. Marc 3, 31-35 Comme Jésus était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent. Restant au-dehors, ils le font demander. Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. » « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? », interroge Jésus. Lui-même répond : « celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère ». L’Epître aux Hébreux met en écho ces paroles dans la bouche du Christ entrant dans le monde : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni accepté d’holocaustes et expiations pour le péché…mais tu m’as fait un corps : me voici, mon Dieu, je suis venu faire ta volonté ». La volonté qu’exprime et accomplit le Christ est le salut et la sanctification de l’humanité. Prendre conscience de notre péché, individuel et commun, ce n’est pas nous accuser mais c’est nous ouvrir à ce possible qu’est l’amour triomphant de Dieu qui illumine et transforme nos vies. Dans les Ecritures, ‘l’accusateur de ses frères’ c’est le Satan, celui qui enferme dans ‘l’impossible du pardon’, celui qui ne pointe que la faiblesse humaine afin de faire dévier l’espérance et la foi en l’amour sauveur de Dieu, en Christ sauveur. Nous mettre à l’écoute du Christ et entrer ainsi en familiarité avec la volonté de Dieu, ou autrement dit, entrer dans le mystère de notre filiation divine, passe aussi par la découverte du sens profond des relations humaines à mettre en œuvre : la longanimité, la compassion et la miséricorde, la recherche de justice et de paix…la liste pourrait-être longue, mais cette volonté de Dieu en nous s’opère à travers l’écoute et la disponibilité à l’Esprit Saint, l’Esprit du Fils, qui tend à nous conformer à la bonté divine. Notre volonté et donc notre liberté s’y trouvent humblement convoquées, car la perfection à laquelle nous sommes appelés demeure une tension et non un acquis, elle s’opère dans l’ordre du don.