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Un trésor caché

Jérémie 15,16-21 16

Quand je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers. 17 Jamais je ne me suis assis dans le cercle des moqueurs pour m’y divertir ; sous le poids de ta main, je me suis assis à l’écart, parce que tu m’as rempli d’indignation.

18 Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin, ma blessure, incurable, refusant la guérison ? Serais-tu pour moi comme un ruisseau décevant, aux eaux intermittentes ?

19 A tout cela le Seigneur répondit : « Si tu reviens, si je te fais revenir, tu reprendras ton service devant moi. Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable, tu seras comme ma propre bouche. C’est eux qui reviendront vers toi, et non pas toi qui reviendras vers eux.

20 Je te dresserai devant ce peuple comme un rempart de bronze infranchissable ; ils te combattront, mais ils ne pourront pas te vaincre, car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer.

21 Je t’arracherai à la main des méchants je te délivrerai de la poigne des violents. Parole du Seigneur. » Matthieu 13, 44-46L

e Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans la joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.

45 Ou encore : Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines.

46 Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. Le prophète est pour nous un modèle, lui qui – avec cette image si expressive – mangeait, dévorait les paroles du Seigneur et trouvait en elles sa joie, parce que son nom avait été invoqué sur lui. Nous aussi, nous que le nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit a été invoqué sur nous, nous ne trouverons la vraie joie, les vraies délices de notre cœur, que dans la Parole de Dieu, quand nous la ruminons pour en vivre. C’est bien là le trésor caché dans un champ, la perle de grand prix, pour lesquels nous devons vendre tout ce que nous possédons et les acheter. Vendre tout ce que nous possédons, pour le prophète, voulait dire être « un élément de contestation et de dispute pour tout le pays », jusqu’à le faire se plaindre d’être né. Sans qu’il soit nécessaire d’en arriver là, nous devons apprendre à « ne rien préférer à l’amour du Christ » (Règle de saint Benoît 4,21), pour que rien ne puisse nous distraire de ce pour quoi et par quoi nous vivons.