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D’où lui vient tout cela ?

Matthieu 13,54-58

Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : » D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles? N’est-il pas le fils du charpentier ?

Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.

Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi. D’où lui vient tout cela ? Telle est la question que se posent les habitants de Nazareth. D’où vient à Jésus qui a grandi dans sa famille au milieu d’eux, d’où lui viennent sa sagesse et ses miracles ?

 

La principale question posée est celle de la fiabilité et de l’autorité de l’origine, de la source. Il serait plus facile de porter crédit à quelqu’un qui vient d’un ailleurs que l’on ne connaît pas, que de porter crédit à quelqu’un qui fait partie de nos habitudes de vie et qui bouscule ces habitudes. Souvent les habitudes étouffent les grands et beaux désirs ou les propulsent vers un ailleurs idéalisé. Le Christ s’est inséré pleinement dans une histoire, une famille humaine, dans un village, un métier, il a vécu une trentaine d’années dans une simplicité désarmante, et il est pourtant la lumière des hommes, qui par-là donne poids et valeur à notre quotidien humain, qui en fait un chemin du Ciel.

C’est au cœur de notre existence, de nos relations, de notre réalité que ce cultive le jardin de la foi, c’est là que le Christ Verbe de Dieu se tient. C’est aussi en nous reconnaissant issus d’une même origine, que le Christ peut vivre au milieu de nous lumière et grâce de vie. Le jardin de la foi est inépuisable, et pourtant tout s’y tient à la frontière de nos corps, de notre communauté, de nos lieux de vie, le Christ s’y tient comme promesse et déjà là, c’est ce qui nous permet de pouvoir nous ouvrir à l’autre, à tout-autre, au nom de cette commune origine.