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Les épreuves

Jacques 1, 1-4 1

Moi, Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, je vous salue joyeusement, vous qui appartenez aux douze tribus d’Israël dispersées dans le monde. 2 Mes frères, quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande joie. 3 Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, 4 et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien. Psaume 118, 67-68.71-72.75-77 67

 

Avant d’avoir souffert, je m’égarais; maintenant, j’observe tes ordres. 68 Toi, tu es bon, tu fais du bien : apprends-moi tes commandements. 71 C’est pour mon bien que j’ai souffert, ainsi, ai-je appris tes commandements. 72 Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche, plus qu’un monceau d’or ou d’argent. 75 Seigneur, je le sais, tes décisions sont justes; tu es fidèle quand tu m’éprouves. 76 Que j’aie pour consolation ton amour selon tes promesses à ton serviteur! 77 Que vienne à moi ta tendresse, Seigneur, et je vivrai. « Mes frères, quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande joie ». Les épreuves ne peuvent pas manquer dans notre vie. Mais, comment peuvent-elles être pour nous une grande joie, comme nous le dit la lettre de Jacques ? Dans la parabole du semeur, Jésus avait parlé de ceux qui « accueillent la Parole avec joie ; mais qui n’ont pas de racines, et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. » (Luc 8,13)

 

Et alors qu’il avait dit à ses disciples : « Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves » (Luc 22,28), à Gethsémani il leur dira : « Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » (Matthieu 26,41) Et Paul écrira aux chrétiens de Corinthe pour les encourager : « Dieu ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter ». (1 Corinthiens 10,13)

 

« Mes frères, quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande joie ». Le psaume, en de brèves sentences, nous en a donné une clef : « C’est pour mon bien que j’ai souffert, ainsi, ai-je appris tes commandements. » « C’est pour mon bien » : voici la grande joie. Car, « avant d’avoir souffert, je m’égarais; maintenant, j’observe tes ordres. » Quand nous butons sur toute sorte d’épreuves, pensons que c’est une grande joie et disons : « Que j’aie pour consolation ton amour selon tes promesses à ton serviteur! Que vienne à moi ta tendresse, Seigneur, et je vivrai. » Car « l’épreuve vérifie la qualité de notre foi et produit en nous la persévérance. »